« Si vous êtes face à un criminel de la pire espèce, ne tirez pas votre sabre, ne le coupez pas, ne le tuez pas et ne le laissez pas ni tirer son sabre, ni vous couper, ni vous tuer. Au contraire raisonnez-le avec amabilité pour le ramener sur la bonne voie. Voici l'attitude mentale à adopter en pareille circonstances. Cependant, si cette personne refuse de se laisser persuader, alors il vous faudra vous résigner à le guider vers les dieux »
Hayashizaki Jinsuke Shigenobu (Japon, 16ème siècle) l'un des fondateurs du iaido,a laissé cet enseignement nommé « kesa no itotachi »:
Recherche approfondie et sens du détail sont les règles principales de l'attitude mentale de ceux qui pratiquent le iaido. A l'époque de Hayashizaki Jinsuke Shigenobu les pièges que les bushis devait à tout prix éviter étaient l'orgueil, la brutalité, la vanité prétentieuse et le manque de compassion. Il leur était demandé de respecter strictement l'enseignement reçu afin de pouvoir déjouer ces pièges. En conséquence il est donc fondamental de cultiver les cinq vertus que sont : la bonté naturelle, l'équité, le respect, la justice et l'honnêteté.
La quintessence du iaido se nomme en japonais « saya no uchi ». Cette maîtrise de soi à la fois physique et mentale doit aider les humains de bonne volonté à mieux s'entendre. Enfin, l'objectif ultime de la pratique et de l'étude du iaido est directement lié à l'éducation fondamentale de l'être humain au sens propre du terme.
sources :
http://www.ifh.ee.ethz.ch/~ballisti/iaido/Kesa-no-Hitotachi
Yamasaki sensei, Rodriguez sensei
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